About this clown

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I often feel that we're all spinning slowly... like a mirror ball. Yes, we are all mirrors to each other. And so, it is the Light between us that I hope to help reveal and celebrate. /// J'ai souvent l'impression que nous sommes une boule disco qui tourne lentement. Nous sommes tous des miroirs pour les uns les autres. C'est donc la lumière qu'il y a entre nous que j'espère contribuer à souligner et à célébrer.

Monday, April 18, 2011

Les temps perdus

Assise dans un café de la rue Myrand, le famous Temps Perdu.  Je suis assise ici, à ‘'perdre'' mon temps.. Lundi le 18 avril, dix heure du mat.  La musique est délicieuse, l’éclairage parfais, et il neige doucement dehors.
Je suis en visite dans la ville ou j’ai grandie.  Je baigne dans la langue qui fût mon premier amour…
Un endroit si beau.
Le parc dehors est également charmant.  Le potentiel pour un p’tit show J certainement.  Oui, j’utilise les émoticons!  Parce que je fonctionne comme ça désormais.  Know what I mean?
C’est la deuxième fois que je viens ici et que je demande à la barista le nom de l’artiste que j’entends, et qu’elle me répond que c’est une liste mystère que le patron façonne sans fournir les titres!  Une musique parfaite se perd dans les ethers.
Le corridor de miroirs se poursuit.  Je regarde autours de moi, et j’y vois une série de réflections… appellez moi narcissique, c’est comme ça que ma conscience fait ses bonds.  Ma mère me dit que mon vrai problème c’est le manque de confiance!
(Mais qu'est-ce que c'est que cette pièce de musique, sur le même air que 'I'm yours', mais en français ?!)
La situation en Ouganda est violente et chaotique, et mon meilleur ami s'y trouve comme au milieu d'une guerre civile. Merde.  Et on n'en parle pas dans les médias.  Et on ne parle pas non plus... des grands enjeux! Mais est-ce vrai, au fait? 
J'arrive au Québec pendant une saison électorale, et on parle de politique.  En fait, on parle beaucoup du ''phénomène'' de la politique.. on sait que c'est absurde, on se sent dans une impasse, et pourtant.. on se voit suivre le courant...
Qu'il est bon de revenir au pays dans un tel temps de transition. :)
Harmonica. Didjeridoo. berimbau. Blues.  Contre-basse.

C'est écrire que j'aime.
Et aussi décrire.
Et aussi crier.
Et bien sûr, décrier.
J'aime aussi créer,
mais surtout,
co-créer
re-créer
et croître..

La blonde de Chambly.

Créer, sous-ligner, capter le moment, le jour.  Réflections de la lumière de ma conscience.  Soleil renaissant.  Oni-lyriques.

Le climat est froid et politique.  Mon verbe est spirituellement enraciné dans la Terre (et dans la Mer!).  On crie autours d'une table de cuisine.  Est-ce typiquement français?  Les cultures m'attirent!  Les cultures nous fascinent.  Car elles sont comme des nouvelles racines, qui se sont tracées au fil (à retordre) de l'histoire.
Étrangère.  Éve-ne-ment, le clown.  Jah-mais ne ment.  Soif d'une langue qui coule toujours.  Soif d'une langue maternelle, peut-être.
La voix de ma mère.
La voie de mon père.
La voie des mes pairs.

La voix de tant d'homonymes!

Québec.  Je m'y vois à écrire des hivers durant.  À m'y enfermer pour écrire arduement.  Au chaud d'un apartement quelconque; un éclairage parfait.

Alors voilà, privilégiée de pouvoir voyager autant ainsi.  À me sentir.. à me sentir autant.  La sensation de se faire... digérer, de fondre dans une masse, de régresser.  Il n'y a même pas de jugement, au fond je le jure, ce n'est qu'un phénomène.  Le dénie est universel, je le sais.  Le dénie nous a été nécéssaire pour pouvoir oser avancer.  Car la culpabilité, c'est un moteur.

RENCONTRE. (    !    )
This juggler can find equilibrium here. ou ici.
Au temps perdu, pour un moment.
Tant d'amour.  Pour le beau!






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