About this clown

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I often feel that we're all spinning slowly... like a mirror ball. Yes, we are all mirrors to each other. And so, it is the Light between us that I hope to help reveal and celebrate. /// J'ai souvent l'impression que nous sommes une boule disco qui tourne lentement. Nous sommes tous des miroirs pour les uns les autres. C'est donc la lumière qu'il y a entre nous que j'espère contribuer à souligner et à célébrer.

Wednesday, October 31, 2012

womb shaking

I've been thinking about how I'm feeling.

I've been feeling about how I'm thinking.

My womb might have something to say.  An ineffable tendency, a necessity to feel it all...
Feeling like I'm keeping afloat amidst the formlessness of creative waters
Can't quite find a grasp, or the words.
Filled with overwhelming sensations and foggy visions
Can't yet speak of a direction.

The ten thousand things are shooting around,
Imminent ecological collapse.
Let's face it.

Denial is of no use anymore.  The masks are falling.

Still, what if all we had was this moment?
What if we finally understood this fact, because we can.  What if we took what the Buddha left for us to try on? What if we did actually try to learn from the history of ''European colonialism'' ?  What if the species homo sapiens, sapiens, had something more to learn?
What if we were but cousins of former civilizations?  Mayans? Dinosaurs?

Time is much bigger than we think.
Time stretches hundreds of millennia.
Now is a new idea.  Now holds new choices.

The prevalent cosmological myth:
13,75 billion years ago: Hydrogen and Oxygen meet each other, the big Sound of Energy becoming matter.  nothingness into form.  The Word.
Our solar system is known now, to be one amongst many.
Ponder.

40,000 years ago:  Upper Paleolithic.

Today: the brick of the 6th mass extinction.  The greatest mass extinction of species since the disparition of dinosaurs, 65,000 years ago.

It's a lot to comprehend.

Maybe that's why all I can seem to do is FEEL.



Saturday, October 13, 2012

Les Ts de David

Assise dans un David's Tea sur Queen's West, Toronto.  Canada.
Essayant de demeurer ouverte, en me sachant bel et bien au centre
Je suis encerclée de périphéries, de perspectives, d'opportunités, d'images, de souvenirs.
Le passé et le futur se buttent incessamment au carrefour de mes esprits.
Donc j'essaie, de rester dans la danse.  Yin et Yang qui ''jive'' et qui spinnent, 
Parce que: qui dirige.  Et qui suit?
Rester dans la Danse.  Y mettre du siens, écouter la poly-rhytmique.
Bien certaine que tout ça est un rêve.  Respirant grâce à la grâce des enseignements de tous les buddhas

À l'ombre de cette fameuse tour du CN, je relie dans mon esprit les références déjà vécues: la fameuse Fernehturm de Berlin, the tv tower.  Apparently,
The Fernsehturm is the fourth tallest freestanding phallic structure in Europe, after Moscow's Ostankino Tower, the Kiev TV Towerand the Riga Radio and TV Tower
(Yes, the words in bold italics were added.)

Il y a un an - seulement - je me trouvais tout autre part... à Berlin.  Dans l'automne de Berlin, pérégrinant ... presqu' exactement comme je le fais aujourd'hui.  Et pourtant: une année s'est écoulée.

Ce matin j'ai promené Luna sur des tapis de feuilles humides et bigarrées: rouge, orange, jaune, vertes, des érables, des chênes, des ... connaissez-vous les espèces d'arbres que vous côtoyer quotidiennement?    Pas moi.

Je marchais comme j'aime tant marcher  quand j'ai le temps pour marcher: sens aiguisés, coeur et poumons gonflés, pas léger et plus ou moins sans but.  Prendre le temps de prendre conscience de toute la beauté de ce qui nous entoure (= environnement).  La beauté dans tout ce qu'elle a de triste et de répugnant aussi.  La ville, c'est parfois ça aussi.

Je réalisai que je voyage souvent l'automne.  Je marche des rues qui me rappellent celles de Hamburg, puis de Prague, et me revoilà à traverser l'Europe.  Je repense à Portland, à San Francisco. Des rues d'automnes.
Des départs, des petites morts, des expirations.
Il faisait froid, à Prague, et c'était parfait parce qu'on buvait du vin chaud... Mmmhh.
À Istanbul, nous prenions le traversier en buvant de petits verres de thé noir.  Chaï.
À Toronto, je suis dans un David's Tea.  And it's pretty awesome, actually.

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Méditations sur la fine ligne qui sépare la volonté du non-contrôle.  Je repense au dharma talk auquel j'ai eu le plaisir de participer hier soir, au Centre of Gravity.
Discussion sur la dualité et l'illusion du moi, Discussion sur le phénomène de la projection.  Say what!?  N'est-ce pas là mon sujet favoris!?  J'étais donc là auprès d'une vingtaine d'autres êtres humains, pour méditer et entendre la présentation de je-ne-sais-plus-qui, pratiquante de la lignée Tibétaine Shambala, et ''Gestalt therapist''.
Elle.  Assise à côté de moi.  En elle.  Que dire?  Une nouvelle amie.  Une nouvelle dynamique.  Une nouvelle flamme-en-effet, qui combuste lentement ce qu'elle a de carburant.  Qui se découvre. Une chaleur plaisante.
Feu feu, jolie feu.
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Le familier.
C'est indéniable, désormais: cet '''état de voyage'' m'est devenu si familier.... si confortable, en quelque sorte.   C'est souvent dans cet ''état'' que je me suis sentie la plus fidèle à moi même: libre de m'émerveillée, de m'émerveiller.. libre d'être libre...

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