About this clown

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I often feel that we're all spinning slowly... like a mirror ball. Yes, we are all mirrors to each other. And so, it is the Light between us that I hope to help reveal and celebrate. /// J'ai souvent l'impression que nous sommes une boule disco qui tourne lentement. Nous sommes tous des miroirs pour les uns les autres. C'est donc la lumière qu'il y a entre nous que j'espère contribuer à souligner et à célébrer.

Monday, May 28, 2012

Réflexions sur le St-Laurent






Life goes on... so fast!
Je ne sais pas quoi penser de se qui se passe.

Le Québec, ma tête,
en effervescence,
À voir une identité se forger,
les tensions qui l'habitent
Les peurs et les espoirs les plus fous

À parler de la langue
le français et l'anglais co-habitant sur une île
depuis 370 ans
Ville-Marie l'utopie
...

En ces temps politiquement chauds
En ce printemps de l'année 2012
Des manifestations d'hommes et de femmes
d'enfants et d'aînés
d'étudiants, de générations,

Des voisinages qui s'animent finalement
Des jardins communautaires

I am getting a privileged perspective into what it might be to be anglophone and live in Montréal, because I am seeing my friends looking for work and facing a reality I never considered before... to work here, you need to speak French.
And that's a good thing, I think.  I think I think.
This is how we preserve a language.  This is how we keep it alive.  The money, the economy, drives exchanges and thus keeps our connections alive.  What happens to our beautiful français if we let English take over the world of our daily transactions?
(C'est comme ça qu'on préserve une langue!  C'est comme ça qu'on la garde en vie.  L'argent, l'économie, c'est ce qui créer nos échanges et garde en vie nos connections. Non?  Qu'arrive-t-il à notre français si beau, lorsque l'anglais commence à s'imposer comme unique langues du monde des transactions?)  (C'est ce qui est arrivé au 20e siècle.)

The reality is that Montréal has always been populated by both Anglos and Francophones.  And there were Native inhabitants too, and soon came the Irish, the Italians, the Portuguese, the Chinese, the Vietnamese, the Haïtians... (who am I forgetting?) and now the Arabs, the Africans.. the Canadians, the French!

I asked my friends, ''Do you feel... discriminated against?''

''I love French and I think we should all learn to speak it'', responded K.
''I think one should come here and expect (I always rather thought ''to respect'', perhaps in my feeling victimized?) to live in a new language.  It's like going to Spain.  You can't say 'I should be able to work in English!''', explained E.

Québec is another, different place.

It's not too late to make something of it.

It's not the Berlin Spree, but it's still gorgeous.
(coucher de soleil au Canal Lachine)

Métro quelconque
We've been living in two ghettos, and that's perfectly okay.  in a way.
Two cultures of different values, or business meets religion.
(Two fundamental activities for humankind, I must say.)
...


Civil engineering
 
''It's a very interesting dynamic here,'' added E., ''because you can easily live and go by in Montreal without speaking a word of French.''

C'est bien vrai.

Quoi que tout le monde n'ose pas parler de politique.  ''On ne devrait pas parler de politique dans sa  famille.  Ça enflamme souvent les discours.  On le prend personnel.  C'est trop désagréable.''
''Oh! Je ne pourrais jamais afficher mes opinions politiques au travail!''

Quelle tristesse!  Pourquoi ne pourrions-nous pas débattre des meilleurs façons de vivre ensembles?  Pourquoi ne pourrions nous pas apprendre, dans nos écoles, à discuter et à écouter, à dialoguer et à médier, à s'organiser et à gérer tous ensembles les secteurs de nos vies qui nous concernent tous?

Je sais, je sais. Mais pourquoi ne pourrions-nous pas au moins essayer?


Je reviens encore à Nietzsche, mon éternel compagnon... Il y a ceux qui choisissent encore de se faire mener.  Ils préfèrent la loi du moindre confort, ils ne prenne qu'un minimum de responsabilités et se contente d'un minimum de liberté.
Et ils y a les sauvages, les illuminés, ceux qui ont le besoin de faire pousser la barrière du possible.  Ceux qui voient au-delà de la servilité confortable et se sentent appellés à la Créativité...
Ils y a ceux qui se veulent maîtres d'eux-même.

Bien sûr personne ne l'est vraiment.  Les forces du subconscients sont bien réelles après tout.  Il faut rester humble dans cette histoire d'Übermensch.

Orion nebulla / La nebuleuse Orion

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