Un nouveau monde commence demain. À travers les tueries, la souffrance, les guerres, l'esclavage... en chute libre au creux d'un futur qu'on dit ne pas pouvoir connaître d'avance.
Sauf que le problème, c'est que le futur n'existe pas. Et en même temps, il existe aussi: c'est nous qui le créons. Le future, le telos, c'est une projection de l'esprit humain.
C'est la veille de la fin d'une histoire. La veille du solstice de 2012. Le temps et l'espace s'apprêtent à prendre une nouvelle dimension.
Mon présent est vraiment merveilleux, because I come home to an open heart: a open home. Parce que c'est pratiquement ''un open house'' ici, for our friends, visitors, family, friends of friends, etc. We are seven and satellites, a kind of nucleus for nomads particles to find a home, for an instant.
We leave or heart open, so we learn from each other.
Three languages, four including music. Cooking. Building. Sharing. Growing seeds and sprouts and picking up the excesses from the capitalists' dumpsters. Trying to live radically: trying to live from our roots. Though we all come from elsewhere, from another part of the world.
Moi, fille d'ancêtres quelconques, de colons Français immigrant dans un nouveau Pays. Et je me demande: Qu'elle était leur relation avec ceux qui habitaient sur ces terres?
Ils sont venu s'y établir, les Européens; ils sont chercher des richesses, développer des marchés, puis coloniser, cultiver, et évangéliser... Ils sont venus raconter leurs histoires d'un futur meilleur...
Meilleur que quoi? Meilleur pour qui?
Eux qui perdirent leurs mythologies d'éternel retour des choses se mirent éventuellement à adopter de nouveaux mythes... des mythes de: progrès. Une ouverture est créée. C'est demain qu'il faut viser. Demain, il y aura plus, plus de grain, plus de surplus, plus de sécurité ...
Nous avons si peur de la disette, de la pénurie.
Nous avons appris à focaliser un supposé état de manque.
Ceux qui détiennent les moyens d'exploitation, de transformation, et de distribution de nos ressources se rient bien de nous voir perdre nos moyens, de travailler comme des imbéciles et de courir contre la montre pendant qu'eux amassent les richesses en évitant de mettre l'épaule à la Roue (de la Vie)...
(Nous produisons beaucoup désormais. Il y en aurait surement pour tout le monde.)
Au fond,
La Vie et la Mort son comme le pouls d'un temps infiniment profond. Nos petits ''je'' ne font que passer dans la grande parade de l'Histoire, et encore plus dans celle du Temps...
Considérons...
- 408 million years ago, the first amphibians ''appear'' on Earth - planet Earth, that is; where we live today - the first insects, and the first spiders from the Silurian period and bring about what we apparently label the ''Devonian period", which is of course part of the Canbraic Era.
Then,
All through this time the earth was changing.
In the Triassic period, all the continents were joined together in one huge landmass. Climate was hot and dry but with rain seasons. The first tree ferns and coniferous trees were starting to appear.
In the Jurassic period the climate changed as the huge continent was breaking up. There were now forests of cycads, conifers and gingko, all plants that still exist today.
In the Cretaceous period (that's: 144 million years ago), the continents had separated and each had its own flora and fauna. However, Australia and Antarctica were still joined together. There were now flowering plants such as magnolias and waterlilies.
The first cell with a nucleus? 2.100.000.000 years ago.
Homo Erectus: 2, 500, 000 years ago.
And then, barely two million years later, two MILLION years, homo sapiens emerges and begins to sapiens itself: a new form of self-consciousness develops...
Neolithic humans developed agriculture 8,000 years ago.
Two millennia ago, a Son of Man claimed himself Son of God. King of a non-Earthly Kingdom, where there would be no wars, no slavery, no injustice. Jesus was the awaited savior a of people without land, the one who would die and live again to purge the world of its darkness. The Sun of God, the one who would live and die to bring us Light, just like old god Dionysos.
Before that, at about 2,500 years ago, it was the son of an aristocratic man from the metropolis of Athens, a man named Plato,who laid the foundation of Western Philosophy and Ethics. He told us of the man Socrates, who taught citizens how and why to think for themselves...
In this geological perspective, what is 2013?
What is December 21, 2012?
The astronomical calculations of the indigenous people of Mesoamerica. A long cycle is ending: one Baktun of some 394.26 years, a cycle which is itself but a fraction of a bigger cycle that is also ending...
I heard about special cosmic phenomena that would apparently be taking place, like:
The supposed prediction of an astronomical conjunction of the black hole at the center of the Milky Way galaxy with the winter solstice Sun on December 21, 2012, referred to by Jenkins in Maya Cosmogenesis 2012: The True Meaning of the Maya Calendar End-Date (1998)Is there really a black hole at the center of the Milky Way !!?
The Milky Way? Can we really see that far outside of ourselves !? Historically as well as cosmically, why deny it: we are so small. Are we thus also insignificant?
Peut-on vraiment voir aussi loin à extérieur de nous-même? Historiquement et astronomiquement parlant, pourquoi le nier: nous sommes tellement petits. Mais alors, sommes nous pour autant insignifiants?
Voilà ce que j'en comprends.
Demain, je prendrai le temps d'écouter la souffrance de mes contemporains. Je sais que je vais aussi ressentir la souffrance de notre Terre Mère, les guerres de nos pères, les peurs de nos frères et soeurs. Je ressentirai l'Histoire, la pre-Histoire, le Temps Profond. Je m'émerveillerai aussi certainement avec une dose d'ambivalence et une fascination intarissable, de voir nos constructions, notre architectures, nos organisations, si imparfaites. Je m'émerveillerai d'être sapiens sapiens, de pouvoir être témoin de tout ça: le temps, l'espace. Je serai reconnaissante, de pouvoir ressentir un flocon de neige sur ma peau, de pouvoir concevoir et admirer son unicité, son éphémérité...
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