Essayant de demeurer ouverte, en me sachant bel et bien au centre
Je suis encerclée de périphéries, de perspectives, d'opportunités, d'images, de souvenirs.
Le passé et le futur se buttent incessamment au carrefour de mes esprits.
Donc j'essaie, de rester dans la danse. Yin et Yang qui ''jive'' et qui spinnent,
Parce que: qui dirige. Et qui suit?
Rester dans la Danse. Y mettre du siens, écouter la poly-rhytmique.
Bien certaine que tout ça est un rêve. Respirant grâce à la grâce des enseignements de tous les buddhas
À l'ombre de cette fameuse tour du CN, je relie dans mon esprit les références déjà vécues: la fameuse Fernehturm de Berlin, the tv tower. Apparently,
The Fernsehturm is the fourth tallest freestanding phallic structure in Europe, after Moscow's Ostankino Tower, the Kiev TV Towerand the Riga Radio and TV Tower.(Yes, the words in bold italics were added.)
Il y a un an - seulement - je me trouvais tout autre part... à Berlin. Dans l'automne de Berlin, pérégrinant ... presqu' exactement comme je le fais aujourd'hui. Et pourtant: une année s'est écoulée.
Ce matin j'ai promené Luna sur des tapis de feuilles humides et bigarrées: rouge, orange, jaune, vertes, des érables, des chênes, des ... connaissez-vous les espèces d'arbres que vous côtoyer quotidiennement? Pas moi.
Je marchais comme j'aime tant marcher quand j'ai le temps pour marcher: sens aiguisés, coeur et poumons gonflés, pas léger et plus ou moins sans but. Prendre le temps de prendre conscience de toute la beauté de ce qui nous entoure (= environnement). La beauté dans tout ce qu'elle a de triste et de répugnant aussi. La ville, c'est parfois ça aussi.
Je réalisai que je voyage souvent l'automne. Je marche des rues qui me rappellent celles de Hamburg, puis de Prague, et me revoilà à traverser l'Europe. Je repense à Portland, à San Francisco. Des rues d'automnes.
Des départs, des petites morts, des expirations.
Il faisait froid, à Prague, et c'était parfait parce qu'on buvait du vin chaud... Mmmhh.
À Istanbul, nous prenions le traversier en buvant de petits verres de thé noir. Chaï.
À Toronto, je suis dans un David's Tea. And it's pretty awesome, actually.
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Méditations sur la fine ligne qui sépare la volonté du non-contrôle. Je repense au dharma talk auquel j'ai eu le plaisir de participer hier soir, au Centre of Gravity.
Discussion sur la dualité et l'illusion du moi, Discussion sur le phénomène de la projection. Say what!? N'est-ce pas là mon sujet favoris!? J'étais donc là auprès d'une vingtaine d'autres êtres humains, pour méditer et entendre la présentation de je-ne-sais-plus-qui, pratiquante de la lignée Tibétaine Shambala, et ''Gestalt therapist''.
Elle. Assise à côté de moi. En elle. Que dire? Une nouvelle amie. Une nouvelle dynamique. Une nouvelle flamme-en-effet, qui combuste lentement ce qu'elle a de carburant. Qui se découvre. Une chaleur plaisante.
Feu feu, jolie feu.
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Le familier.
C'est indéniable, désormais: cet '''état de voyage'' m'est devenu si familier.... si confortable, en quelque sorte. C'est souvent dans cet ''état'' que je me suis sentie la plus fidèle à moi même: libre de m'émerveillée, de m'émerveiller.. libre d'être libre...
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